🎮 Rétrogaming : comment partager avec nos enfants nos coups de cœur vidéoludiques du passé
©Catalogue de Nintendo Online
©Adibou
©The Legend of Zelda
Les jeux vidéo, c’était mieux avant ? À débattre, mais si on en garde un si bon souvenir, c’est peut-être parce qu’on a passé des heures le nez collé à l’écran cathodique ou planqué sous la couette à essayer de terminer un niveau. De la même manière qu’on aime partager nos films cultes avec nos enfants, on pourrait aussi partager avec eux nos jeux cultes. Leur proposer de découvrir les boss, les mondes, les musiques qui nous ont fait vibrer, est une belle façon de partager avec eux une partie de notre culture d’enfance.
Le problème se pose des consoles qui n’existent plus ou qui sont difficiles à trouver… Pas de panique, aujourd’hui le rétrogaming est accessible sans avoir besoin de beaucoup bidouiller. Voici trois solutions pour partager vos anciens coups de cœur vidéoludiques avec vos enfants.
L’offre rétro avec l’abonnement online de Nintendo
Nintendo est connu pour ne pas partager ses jeux : les Mario, Yoshi ou encore Donkey Kong ne sortiront toujours que sur des consoles Nintendo. Et c’est pareil pour leurs plus anciens jeux ! Heureusement, la firme japonaise a bien conscience qu’une partie de ses fans est nostalgique. Sur Nintendo Switch, l’abonnement au mode en ligne donne accès à plus d’une centaine de jeux NES, Super NES et Game Boy comme The Legend of Zelda, F-ZERO ou encore Metroid II.
Vous avez également la possibilité de souscrire à un pack additionnel, qui ajoute la Nintendo 64 et la Gameboy Advance. Certes, ces solutions sont un peu onéreuses puisqu’elles nécessitent de posséder une Nintendo Switch et de souscrire à un abonnement. Mais elles ont l’avantage de ne pas nécessiter de mettre les “mains dans le cambouis”. Il suffit de télécharger le jeu sur la console, et il est déjà opérationnel sans le moindre réglage. L’abonnement en ligne coûte 20 euros l’année, 40 euros si vous choisissez le pack additionnel.
Le CD-roms du passé avec Abandonware-france
Un abandonware, ou abandogiciel en français, est un logiciel considéré comme abandonné, dans la mesure où il n’est plus en vente. Il concerne majoritairement les jeux vidéo. Vous avez passé votre enfance sur Windows 98 à faire chauffer des CD-rom ? Direction Abandonware-france ! Le site est une sorte de musée vidéoludique. Vous pourrez y télécharger gratuitement des jeux qui ont pu bercer votre enfance.
Pour ma part j’y ai retrouvé Pouce-Pouce sauve le zoo, Marine Malice, l’indétrônable Adibou ou le très poétique Forestia. Cette solution nécessite de bidouiller un peu, mais pas de panique : des tutoriels ainsi qu’une FAQ très complète vous sont proposés pour vous permettre de faire fonctionner le jeu sur votre ordinateur. Un forum encore bien actif vous permet aussi de poser vos questions si vous rencontrez des problèmes. Pour trouver d’autres abandonwares il y a aussi archive.org, qui regroupe une impressionnante base de donnée de jeux PC anciens.
Les consoles de salon remasterisées
Les films, les jeux et même les albums de musique d’antan sont de retour dans les rayons de nos magasins sous forme “remasterisées”, ou restaurées. Pas étonnant à ce qu’il en soit de même pour les consoles de jeux ! De fait, on retrouve des solutions toutes simples et légales directement dans les rayons des Fnac, Micromania et compagnie. La Nintendo Game Watch The Legend Of Zelda System par exemple, est très facile à trouver. Elle est directement inspirée des petites consoles créées par Nintendo entre 1980 et 1991, et ne compte qu’un jeu. Le Pocket Player Pro Atari est une console portable regroupant plusieurs jeux tels que Mega Man, Pac-Man ou Space Invaders. Ces consoles sont plutôt simples à trouver chez les vendeurs spécialisés. En revanche, l’offre est pléthorique et il est important de lire quelques tests du produit pour éviter de se retrouver avec une console aux performances discutables.
Pour ceux qui aiment bricoler, il reste l’option de créer sa propre console. Cela peut sembler effrayant, mais il existe de nombreux tutoriels pas à pas sur internet pour se lancer dans l’aventure. Cependant, si utiliser un émulateur n’est pas puni par la loi, détenir un jeu toujours édité dont on ne possède pas la copie originale est interdit. Heureusement, les éditeurs de jeux vidéo ont bien compris que les joueurs d’hier ont maintenant entre 30 et 40 ans et souhaitent pour beaucoup partager leur passion avec leurs enfants. D’où l’existence des solutions ci-dessus, qui sont simples d’accès… et légales !
Un article écrit par Lise Famelart, rédactrice pour le média des parents de Super Demain.